lundi 19 juillet 2010

nouveau blog

Un nouveau blog est en construction. Il sera un portfolio de mes recherches plastiques de ces dernières années. http://nobsablog.over-blog.com

vendredi 30 avril 2010

“Pourquoi je veux que mes fils soient des hackers”

“Commençons par définir ce que j’entends par le terme « hacker ». Il y a tellement de peurs, d’incertitudes et de doutes autour de ce terme. De grandes institutions de contrôle veulent que vous ayez peur des hackers, veulent que vous pensiez que l’état d’esprit des hackers est dangereux. Cette vision ne peut pas être plus éloignée de la réalité. Les hackers sont simplement des individus capables qui veulent comprendre les choses pour eux-même. Le terme hacker étant maintenant proprement défini, venons-en au sujet, pourquoi je veux que mes fils soient des hackers :

1. Les hackers ne sont pas des consommateurs bêtes et disciplinés – alors que les grandes institutions continuent de laver le cerveau des citoyens pour en faire des esclaves du système qu’elles ont créé ; les hackers savent qu’une vie est possible en dehors de ces systèmes fondés sur la dépendance des utilisateurs, une vie meilleure. La dépendance institutionnalisée est tout bonnement en train de nous tuer. Notre dépendance au système alimentaire institutionnel nous rend malade, nous réduit physiquement. La dépendance au système de santé occidental nous ruine. Les principaux partis politiques prêchent cette dépendance ; l’un mettant l’accent sur les grosses institutions gouvernementales, l’autre sur les grosses institutions entrepreunariales. Les hackers pronent une dépendance faible i.e. l’indépendance pour eux et leurs communautés.
2. Les hackers évitent ce que j’appelle « le piège de la connaissance » – notre système éducatif consiste principalement à enseigner quoi penser, non pas comment penser. Ceci, de la maternelle au premier cycle. Les hackers se concentrent sur les compétences plutôt que sur les connaissances, les gens ayant les compétences sont ceux qui survivent. Plus encore, c’est leur attitude qui rend les hackers efficaces. Les connaissances sont moins importantes car ils ont les compétences pour acquérir celle requise lorsque cela devient nécessaire. De plus, leur attitude indépendante les rend résistant au recours à l’autorité.
3. Les hackers peuvent tout hacker – Ils ne sont pas limités à l’informatique et l’électronique. Ils peuvent planter des légumes et par là même hacker le système de distribution de la nourriture. ils peuvent installer des panneaux solaires sur le toît de leur maison et hacker ainsi le réseau énergétique. Ils ignorent la peur que les publicitaires et les politiciens insinuent dans la psyché de notre société. Les gros systèmes institutionnels ne déconcertent pas les hackers, eux voient au-delà.
4. Les hackers préfèrent les systèmes ouverts – les hackers utilisent et promeuvent les outils et les systèmes ouverts et sans contrôle. Ils soutiennent la liberté des logiciels, et cela assure des outils sans contrôle aux générations futures de hackers.

Je suis sûr qu’il y a plein d’autres raisons d’encourager la génération qui arrive à adopter le hacking. N’hésitez pas à ajouter les votres aux commentaires. Joyeux Hacking !”

signé qchapter et traduit par Olivier Le Monnier.

ROMAIN GAVRAS/BORN FREE



Habitué des clips au souffre (l'ultra-violent Stress, pour Justice, c'était déjà lui), Romain Gavras fait une nouvelle fois parler de lui grâce au tranchant bruyant des ciseaux de la censure : le très familial YouTube a ainsi décidé, après avoir été prévenu par un utilisateur, de limiter le visionnage son dernier clip pour M.I.A., le très bien nommé Born Free, aux majeurs et aux majeurs uniquement.

dimanche 28 février 2010

mardi 23 février 2010

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jeudi 28 janvier 2010

Howard Zinn est mort

Militant politique puis universitaire militant, Howard Zinn n’a jamais redouté de s’engager au service des Américains, dont il a écrit l’histoire « par en bas », mémoire du peuple plutôt que mémoire des Etats. Radical, pacifiste, Zinn voyait « dans les plus infimes actes de protestation les racines invisibles du changement social ». Pour lui, les héros des Etats-Unis n’étaient ni les Pères fondateurs, ni les présidents, ni les juges à la Cour Suprême, ni les grands patrons, mais les paysans en révolte, les militants des droits civiques, les syndicalistes, tous ceux qui s’étaient battus, parfois victorieux, parfois non, pour l’égalité. Son Histoire populaire des Etats-Unis, publiée en 1980, a été lue par des millions d’Américains et traduite presque partout dans le monde, y compris tardivement en France (éditions Agone). Elle constitue une lecture irremplaçable.

mardi 9 février 2010

Paul Virilio : la crise actuelle est sans référence
Publié 7 juillet 2009 dans Urbanisme, Des figures, des visages., Entendu-lu-web, Oikos et Paul Virilio 0 Commentaires

On ne peut pas déduire à partir d'un moment donné ce que sera le devenir de telle ou telle société, dans la mesure où celle-ci s'auto-institue elle-même nous dirait un Cornelius Castoriadis.
Variation et lecture des failles de la machine par Paul Virilio.




La crise actuelle est sans référence …





Vitesse de circulation, images et marche à pied.

” Chacun de nous devient trop nombreux à l'intérieur de lui-même, et pas assez à l'extérieur, où nous sommes remplacés peu à peu par des chaînes ininterrompues d'images esclaves les unes des autres. Chacune à sa place, comme chacun de nous, à sa place, dans la chaîne des évènements sur lesquels nous avons perdus tout pouvoir. “
Jean-Luc Godard, Ici et ailleurs

” Aujourd'hui, l'image l'emporte sur le langage, l'écran domine l'écrit (…) Aujourd'hui on synchronise les images, et donc la puissance de conditionnement ne concerne pas tant l'opinion, c'est-à-dire le rapport à une vérité ou à une erreur, que l'émotion que l'on ressent tous (mimétisme des affects) en même temps. Savoir que l'on ressent dans le monde entier, en même temps parce qu'il y a eu un Tsunami ou le World Trade center, c'est un pouvoir considérable, c'est un pouvoir de la vitesse … ”
Paul Virilio, Les revers du progrès

“ Tout ce qui est du côté de la marche, et de la marche à pied, s'oppose à la quête de performance … à un certains nombre de valeurs qui représentent la modernité … tout ce qui va du côté de la vitesse, de la médiation, de la rapidité, de la communication, etc. … la marche à pied représente une résistance à tout cela (…)
Je pense que la marche permet de ne plus avoir d'image du monde … le rapport au paysage dans la marche n'est plus un rapport de représentation … on y lit un effort du corps, c'est le paysage qui insiste lentement dans le corps en marche … il écrit [Nietzsche] les sentiers sont méditatifs … il arrive un moment où c'est le paysage lui-même qui se rempli de la pensée du philosophe. ”
Frédéric Gros, Les vendredis de la philosophie, émission du vendredi 3 juillet 2009 : philosopher en marchant